Expérience en vente [libre]

Karim avait été créé pour satisfaire une expérience. Malheureusement la malchance ou la chance voulu que les dix premières années de sa vie soit le bonheur et la balance l'enfer. Il y a quelques jours encore, il vivait dans la rue des ordures et de la charité, puis on lui avait mis un sac sur la tête et il ne pouvait pas s'imaginer ce qui allait lui arriver. Il fut expédié dans une cage dans une autre ville, qu'il n'avait jamais entendu parler. À son réveil, par contre le décor ne lui fut pas si inconnu que cela.

«Alors enfin réveillé? On va pouvoir commencer.»

Il aurait voulu se défendre mais à quoi bon, il était trois. Deux hommes qui le manipulaient et le troisième qui l'examinait sous toutes les coutures et qui lui faisait un examen médical complet. Dénudé, il passa des radios, des prises de sang, encore, et même d'autres choses bien plus désagréable encore. Il fut remi en cage, sans vêtement sans couverture, sans rien à attendre. Tremblant de fatigue et de lassiture. Plus tard l'homme était revenu.

«Tu sais que tu parfait toi, j'étais pas sur, mais tu es un Syndir et cela vaut de l'or.»

Comme Karim ne comprenait pas, l'homme rit de lui, avant de lui expliquer qu'il pouvait avoir des enfants. Chez les esclaves s'était très recherché. Laissé à lui-même encore. Il tenta de dormir un peu, mai l'homme revint avec des documents et s'assit devant lui.

«Bon alors. C'est quoi ton nom, et évite moi les numéros»

L'intérrogatoire au milles questions. De quoi remplir sa fiche pour être vendu convenablement. En résumer, il s'appellait Karim Avy, il avait 23 ans et pouvait porter des enfants. Pas de famille, pas d'amis proche, pas d'ancien maitre, renvoyé des laboratoires. L'idéal en somme. Il savait lire, écrire, et compter minimalement, mais c'était acceptable. Il ne parlait plus que sa langue maternel. Ne savait pas cuisiner ni faire le ménage vraiment. Après tout, il avait arrêter ce genre de chose à 10ans. Après quoi, le propriétaire, lui demanda si il était toujours vierge ou pas. Karim détourna la tete refusant de répondre. L'homme perdu sa gentilesse en un éclaire, et il sentit un violent coup à ses côtes avant que la question ne lui soit posé de nouveau. Oui, il l'était encore.

Après quoi, on lui lança un vêtement semi crasseux pour protéger légèrement son anatomie masculine, puis on lui mit un collier en cuir avant de le glisser dans la boutique. Là il vit d'un côté des hommes un peu mieux vêtu d'un côté, mais tous enchainé par le cou au mur sans possibilité de s'asseoir, et de l'autre, un espèce de grand divan usé et délavé, où il fut lui installé et enchainé au mur.

«Soit un peu plus sensuel mon gars. Après tout tu as été créer pour ça»

Après une claque à moitié amical derrière la tête, et les yeux brulant de larmes, il attendit. Des gens entraient mais en voyant son prix, allèrent de l'autre côté. Il avait vu le vendeur aller porter une affiche fait sur un bou de carton dans la vitre, il n'avait pas pu lire mais elle faisait la promossion d'un Syndir Vierge à vendre. Karim n'en pouvait juste plus...

[Si quelqu'un veut de moi vous êtes libre de venir ici m'acheté. Je ne serai pas là samedi et dimanche, mais lundi je reviens]

Il ne le lachait pas de yeux. Il ne le détaillait pas, se contentant de laisser ses yeux glisser sur la chvelure aux reflets intenses et surprenants. Il se demanda quelques instants pourquoi il ne mettait pas la veste sur ses epaules avant que le fil de ses pensées ne soit interrompu par la vois douce du jeune homme.

« Je vous remercie monsieur... Oui monsieur, je veux aller vous si vous ... voulez ... de moi »

Il ne voyait pas les yeux du garçon mais, d'ou il était, il avait saisit un imperceptible changement dans ses traits. Il devait se retenir de pluerer, ou de crier. En tous cas, c'était une émotion forte qu'il essayait de refouler ainsi. Encore une fois, une voix interrompit le cours de ses reflexions.

« Bon jour monsieur, alors notre promotion vous plaie. Nous l'avons eu hier. Son prix est considérable vous devez vous en doutez, mais il en vaut la peine. Il est très beau, sans marque. Mais il a bel et bien tout le nécessaire pour porter vos enfants. Comme vous pouvez le conster vous même, il est en très bonne santé et à un physique inhabituel... »

Il dévisagea de manière outrageuse le vendeur, de haut en bas et de bas en haut, comme on analyse une marchandise. Son regard était totalement indifferent, comme si on venait de lui présenter une banale brosse a dent.

Il n'aimait pas la manière dont cet homme parlait. Comme si Karim n'etait rien qu'une chose, et pas un humain. Il fouilla dans le sac besace qui pendait à son coté et en sortit un porte feuille rempli de divers morceaux de papiers plus ou moins froissés. Il en extirpa difficilement une carte de crédit et la tendis au marchand.

- Normalement cela devrai suffir. Laissez moi maintenant. Aller du balai.

Avant meme que le marchand ne puisse repondre ou s'indigner, Sou s'était détourné. Avec beaucoup de douceur, il reprit la veste et la mit autour des épaules du syndir, avant de fermer trois boutons pour qu'elle tienne correctement. Il se dit que ce n'était pas un si gros sacrifice que celui qu'il venait de faire. C'était certainement une goutte d'eau dans l'océan, mais au moins le garçon était il tiré d'ici.

Il reprit son carton a dessin sous son bras et se leva. Il sourit doucement et tendit la main vers le garçon aux cheveux de nacre pour l'aider à se lever.

- Allez, viens, on rentre à la maison.

Karim ne savait pas trop ce qu'il devait pensé, en fait il préférait ne pas penser et attendre, supporter jusqu'à ce que finalement le tout soit trop important, mais il devrait encore se retenir. Mais c'était tellement dur! Tellement, plus le vendeur parlait plus sa respiration était sacadé et difficile. Il ferma les yeux, puis finalement, il comprit que l'homme l'achetait mais était-ce une bonne chose ou pas?

On lui prit la veste des mains et il se crispa, sans doute que son hésitation n'avait pas plu, il ne savait pas, toujours est-il qu'il ne s'attendait pas à ce que l'homme soit vraiment bon, parce que ceux qui avait les moyens de ce payer un esclave et bien... n'avaient pas une vie légal et de plus, esclave... le mot le disait. Enfin, c'était comme si il sentait les choses, pour finalement, se sentir enfin au chaud et il ouvrit les yeux pour jeter un regard à l'homme très bref qui le recouvrait de sa veste. Il passa ses bras dans les manches alors que l'homme le boutonnait. Cela lui rappelait sa ... la femme quand il était enfant.

L'homme revint et redonna sa carte à l'acheteur en le félicitant de son choix, puis il pris sa clé et défit le cadena du collier pour permettre à Karim de pouvoir se lever finalement. Mais en même temps, il laissa ses doigts vagabondé sur sa nuque, avant de se reculer. Le syndir prit la main qui lui étai offert et se leva du divan pour aller derrière l'homme à qui il appartenait désormais. Qu'allait-il lui arriver?

« Voici également ses papiers. Et si vous le voulez nous avons un comptoir divers, sinon je vous souhaite une bonne journée monsieur. »

Karim n'avait pas vu le comptoir mais il était pas intéresser à rester plus longtemps ici, quoique peut-être que cela serait mieux. Car il ne savait pas du tout qui était celui qui l'avait acheté. Il semblait gentil, mais peut-être qu'en privé ce n'était pas du tout le cas, alors il préférait ne pas prendre de chance du tout. Il garda silence et la tête basse pour cacher le plus possible son trouble. Mais combien de temps tiendrait-il encore??

Le garçon semblait troublé. Et apparement, l'intensité de ce qu'il retenait en lui dépassait largement le seuil critique et sur le point d'exploser. Il tira doucement sa main pour l'aider à se lever et reporta son regard sur le marchand pendant que le syndir passait dans son dos.

« Voici également ses papiers. Et si vous le voulez nous avons un comptoir divers, sinon je vous souhaite une bonne journée monsieur. »

Il prit les papiers et les glissa précieusement dans son carton à dessin, seul endroit ou ils étaient a peu près en sureté, et se tourna vers Karim, sans adresser un mot au vendeur. Il voulait partir d'ici le plus vite possible et rentrer chez lui. La bas, il s'occuperait de gerer l'arrivée du syndir dans sa vie et le laisserait se changer et se reposer.

Il sortit en suivant le jeune homme, qu'il poussait doucement, sa main posé contre son dos. Il ne voulait pas le brusquer surtout, et il avait un petit peu peur de devoir faire face à une crise quelconque. Les sentiments, ca n'avait jamais été son truc. Mais il savait gerer, du moins pensait il, et une fois sorti de la boutique, il releva doucement le visage du syndir et lui dit, un sourire leger flottant sur ses levres.

- Hey, ne te retiens pas comme ça... Si tu veux me dire quelque chose, ou simplement te laisser aller, je t'en pries. Je n'vais pas te frapper te punir ou je ne sais qu'elle autre idée violente et mauvaise qui pourrait te traverser l'esprit. D'accord? Je ne te demanderais rien d'autre, mais s'il te plait n'ai pas peur de moi.

Jamais Sou n'avait autant parlé. Pendant que les paroles coulaient de ses lèvres, ses doigts avaient erré sur le col de la veste beige, sans jamais quitter le cuir usé, comme s'il avait peur de toucher la peau de Karim. C'etait un peu cela, il ne voulait surtout pas qu'il s'imagien quoi que ce soit a son sujet, surtout aps.

[ j'avais pas vu que tu avais répondu désolé du délai ]

Karim se leva avec l'aide de son maitre....! alors que le vendeur les escortait jusqu'à la porte avec courtoisie, puis une fois celle ci refermé derriere eux. Il regarda autour de lui comme si le tout ne serait plus que... enfin... Il sentit son maitre le toucher et lui parler alors il se tourna pour faire face à ce dernier, et il hocha la tête sans ouvrir pour autant les lèvres bien sur il avait compris, mais en même temps, si il faisait autre chose que ce concentrer il allait finir par éclater, et il allait pleurer ce qu'il ne voulait pour rien au monde. Alors il se tint tranquille, et après cela, il suivit son maitre peut importe où, en priant pour qu'il se retrouve seul un moment pour vider son trop plein d'émotions. Il ferma les yeux, retenant ses larmes. Bientôt, bientôt il.... il n'aurait plus à souffrir de la sorte.

[désolé du minimaliste, je te laisse poster chez toi alors ou ailleurs à ton choix]